Milan, 22 août (LaPresse) – Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a commenté le rapport de l'Integrated Food Security Phase Classification (IPC). « Alors qu'il semble qu'il n'y ait plus de mots pour décrire l'enfer de Gaza, un nouveau mot a été ajouté : « famine », a-t-il écrit dans un message publié sur le réseau social X. « Ce n'est pas un mystère, mais une catastrophe provoquée par l'homme, une accusation morale et un échec de l'humanité elle-même ». « La famine ne concerne pas seulement la nourriture, mais l'effondrement délibéré des systèmes nécessaires à la survie humaine. Des gens meurent de faim. Des enfants meurent. Et ceux qui ont le devoir d'agir sont en train d'échouer », a-t-il ajouté. « En tant que puissance occupante, Israël a des obligations claires en vertu du droit international, notamment le devoir de garantir la nourriture et les fournitures médicales à la population. Nous ne pouvons pas permettre que cette situation se poursuive en toute impunité ». « Assez d'excuses. Ce n'est pas demain qu'il faut agir, c'est maintenant. Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d'un accès humanitaire complet et sans restriction », a conclu M. Guterres.

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