Bruxelles, 30 août (LaPresse) – « Les attaques sanglantes menées cette semaine par la Russie démontrent une fois de plus que Vladimir Poutine, à ce stade, n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre impérialiste — cette guerre de colonisation — qu’il a déclenchée il y a plus de trois ans contre l’Ukraine. Et si, dans quelques jours, à l’expiration du délai de deux semaines accordé par le président Trump, Vladimir Poutine refuse toujours une rencontre de haut niveau avec le président ukrainien, alors il faudra le contraindre en renforçant les sanctions — des sanctions américaines, mais aussi européennes. »
C’est ce qu’a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à son arrivée au Conseil informel des Affaires étrangères (Gymnich) à Copenhague.
« Cette question sera évidemment au cœur de nos discussions ce matin à Copenhague. Je présenterai les propositions élaborées par la France afin que nous puissions tarir les ressources que Vladimir Poutine consacre à cette guerre et stopper la machine de guerre russe en ciblant le secteur de l’énergie, le secteur financier, et peut-être aussi certains secteurs civils qui soutiennent indirectement l’effort de guerre russe », a-t-il expliqué.