Rome, 8 septembre (LaPresse) – « Nous défendrons autant que possible notre présence dans le cadre du mandat de l'ONU. Si l'ONU décide de la retirer, je proposerai au Parlement une extension de la mission bilatérale de l'Italie, car on n'abandonne pas un peuple ». C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Défense, Guido Crosetto, en marge de la cérémonie du 82e anniversaire de la défense de Rome, à ceux qui l'interrogeaient sur la mission de la FINUL. « Nous étions là parce que nous pensions que c'était utile. Nous pouvons le faire seuls, sans la force de l'ONU. Mais nous pourrions le faire si nécessaire, a ajouté M. Crosetto. Une nation doit savoir prendre ses responsabilités, même individuellement. Ce n'est pas mon choix, mais c'est mon choix de proposer au gouvernement et au Parlement une réflexion si la mission de l'ONU est interrompue, ce que j'espère ne pas voir se produire. Pour M. Crosetto, « nous poursuivons donc notre mission, car nous sommes de plus en plus convaincus qu'elle est nécessaire. Nous sommes convaincus qu'une intervention multinationale est la seule solution dans des zones de crise comme celle-ci, et qu'elle le sera également à Gaza et pourra l'être en Ukraine ».
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