Jérusalem, 6 octobre (LaPresse/AP) – Lubna Tuma, avocate de l'association Adalah qui représente les militants ayant participé à la Flottille mondiale Sumud, a déclaré que 150 personnes étaient toujours détenues dans la prison israélienne de Ktziot. Elle a ajouté que 40 d'entre elles avaient entamé une grève de la faim. « Certains ont déclaré préférer que leur nourriture soit donnée à la population de Gaza », a déclaré l'avocate lors d'une conférence de presse en direct aujourd'hui, diffusée sur les comptes Instagram d'Adalah et de la Flotilla. D'autres refusent également de boire de l'eau « tant que tous les détenus n'auront pas reçu de soins médicaux », a-t-elle ajouté. Bien que les avocats d'Adalah aient désormais vu la plupart des militants, mais pas tous, Mme Tuma a affirmé que les autorités israéliennes avaient violé à plusieurs reprises les droits des militants, depuis leur interception dans les eaux internationales, leur transfert en Israël et leur transfert ultérieur dans une prison de haute sécurité où, selon l'avocate, les détenus ont été soumis à des violences physiques et à des humiliations. Les autorités israéliennes ont fermement rejeté ces accusations, affirmant que les droits des militants avaient été respectés tout au long de leur détention. Le ministère israélien des Affaires étrangères a quant à lui accusé un militant d'avoir mordu une femme membre du personnel médical.