Gênes, 7 octobre (LaPresse) – « Gênes est une ville forte. Je pense que la solidarité exprimée à mon égard reflète aussi le besoin de manifester quelque chose de concret, qui devient un engagement envers un peuple victime d’un génocide. Je ne crois pas avoir vécu un seul jour au cours des deux dernières années que je ne puisse qualifier de deuil. Ce deuil ne connaît pas de frontières. Depuis ce jour-là, l’intensification de la violence, qui s’est transformée en génocide d’un peuple, est devenue dominante dans ma vie », a déclaré Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, ce soir à Gênes lors d’un entretien public aux Jardins Luzzati.

« Pour les Palestiniens sous les bombes, » a-t-elle ajouté, « il existe peu de voix au niveau international capables de parler avec autant de clarté, mais j’aimerais que personne, dans cette ville ou dans ce pays, ne se sente offensé par le fait de porter une réflexion au cœur d’une ville comme celle-ci, qui donne tellement, enflammant les esprits et remplissant les places. Ce qui est parti des dockers de Gênes a été une longue vague qui a atteint toutes les villes et tous les quartiers. »

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