Bilbao (Espagne), 20 novembre (LaPresse) – En Espagne, les déclarations de la maire de Valence, María José Catala, membre du Parti populaire, au sujet du franquisme ont suscité la polémique. Dans une interview accordée à la radio Onda Cero, le jour du 50e anniversaire de la mort de Franco, la maire a affirmé que le franquisme « est une période de l'histoire qui a ses côtés positifs et négatifs ». On a ensuite demandé à Catala si elle aurait préféré que le régime franquiste n'ait jamais existé, et la maire a répondu qu'elle « respectait toutes les périodes de l'histoire » de l'Espagne. « Je pense que toute l'histoire de notre pays doit être comprise avec calme et sérénité, et la vérité est que je n'aime ni la rancœur ni l'affirmation selon laquelle le passé était meilleur », a-t-elle déclaré. « Il est scandaleux que la maire de Valence ne condamne pas clairement et fermement la dictature », a commenté sur les réseaux sociaux le conseiller municipal italien de Valence, Giuseppe Grezzi, du parti Compromis. Par la suite, lors de la présentation d'un livre, la maire a rectifié le tir en affirmant que le franquisme « a été une période sombre » pour l'Espagne qui « mérite d'être dépassée », rapporte El País. La région de Valence a été l'un des territoires espagnols bombardés par l'Italie fasciste pendant la guerre civile, dans le cadre de son soutien à Francisco Franco.