Bruxelles, 24 novembre (LaPresse) – La Belgique sera partiellement paralysée en début de semaine en raison d'une grève de trois jours organisée par le front syndical commun contre les projets de réforme du gouvernement de Bart De Wever. Aujourd'hui, les transports publics seront suspendus, demain les services publics seront en grève, puis le mouvement culminera mercredi 26 novembre avec une grève nationale intersectorielle. Les syndicats FGTB, CSC et CGSLB demandent au gouvernement De Wever une plus grande équité fiscale et une révision des subventions aux entreprises, ainsi que « l'assujettissement de tous les salaires aux cotisations sociales », tout en continuant à critiquer les réformes des retraites et les modifications du statut professionnel dans plusieurs professions. Les syndicats des cheminots ont annoncé leur intention de faire grève pendant trois jours, auxquels s'est joint le syndicat indépendant des conducteurs de train (SACT). Les trois sociétés de transport public, STIB, TEC et De Lijn, observeront également une grève de trois jours. Mercredi, aucun avion ne décollera de l'aéroport de Bruxelles et certains vols à l'arrivée seront également concernés. La situation sera similaire à l'aéroport de Charleroi, qui ne gérera aucun vol, ni au départ ni à l'arrivée.
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