Rome, 11 janvier (LaPresse) – « En Allemagne, nous sommes à la croisée des chemins », « si nous prenons un mauvais virage le 23 février, le lendemain matin nous nous réveillerons dans un autre pays et cela ne doit pas arriver ». C'est ce qu'a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz dans son discours au congrès du Spd à Berlin, selon les médias allemands. Le dirigeant a commencé son discours par une référence à la situation politique en Autriche, où Herbert Kickl, leader du parti d'extrême droite Fpö, s'est vu confier la tâche de former un nouveau gouvernement. « C'est un moment sacrément grave », a poursuivi M. Scholz, soulignant que les “populistes de droite” siègent dans de plus en plus de gouvernements et rêvent d'agir contre la démocratie et l'État-providence “à la tronçonneuse”. Le peuple allemand a besoin d'une force politique pour le défendre et « nous sommes cette force politique », a-t-il déclaré.
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