Rome, 29 décembre (LaPresse) – « Une nouvelle provocation fasciste a été illégalement apposée hier soir dans la Via Evandro (à 50 mètres d'Acca Larentia). Nous avons déjà demandé à la municipalité de Rome de l'enlever immédiatement ». C'est ce qu'a écrit Enzo Foschi, secrétaire du Parti démocrate de Rome, sur Facebook en publiant l'image de la plaque apposée à la mémoire de Stefano Recchioni, jeune militant d'extrême droite de 20 ans, décédé à Rome le 9 janvier 1978 des suites de ses blessures lors des affrontements avec la police dans le quartier de Tuscolano, qui ont eu lieu le 7 janvier lors des manifestations qui ont suivi le même jour l'embuscade de Via Acca Larentia, dans laquelle Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta ont trouvé la mort. Sur la plaque, signée « i camerati », on peut lire : « Ceux qui se sont sacrifiés pour les valeurs éternelles de la tradition sont des exemples immortels dans la révolution ».