Rome, 20 février (LaPresse) – Dans le cas de nouvelles pandémies, toute restriction de la liberté ne peut être ordonnée que par des « lois ou des actes ayant force de loi », tels que les décrets-lois du gouvernement, et non par des « actes administratifs » tels que les dpcm. Par ailleurs, les vaccins ne doivent pas être considérés comme le « seul moyen » de traitement. C'est ce qu'indique le nouveau plan de lutte contre la pandémie envoyé par le ministère de la santé aux régions. « Face à une pandémie de nature exceptionnelle, il peut y avoir un besoin et une urgence d'adopter des mesures relatives à chaque secteur et une coordination centrale nécessaire, en évaluant le meilleur instrument réglementaire et en donnant la priorité aux mesures parlementaires. Le recours à des actes administratifs pour l'adoption de toute mesure susceptible d'être coercitive pour la liberté personnelle ou de supprimer les droits civils et sociaux est exclu. Seules des lois ou des actes ayant force de loi et conformes aux principes constitutionnels peuvent envisager des mesures temporaires, extraordinaires et exceptionnelles à cet égard », indique le texte.
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