Rome, 20 mars (LaPresse) – "Bien que la surpopulation ne soit pas la seule cause des suicides en prison, les niveaux de surpopulation dans les établissements pénitentiaires sont devenus intolérables, et l'augmentation du taux de suicides est insupportable. C'est pourquoi tout le monde à l'ANM est désormais d'accord sur la nécessité d'une mesure pour alléger la situation, et la libération anticipée spéciale est l'une des solutions pour faire face à l'urgence", a déclaré Stefano Celli, secrétaire adjoint de l'ANM, contacté par LaPresse.
"Une mesure qui élargit temporairement les critères de libération anticipée présente le double avantage de réduire immédiatement la population carcérale tout en offrant une perspective d'espoir aux détenus qui, pendant la période d'application, peuvent gagner des jours supplémentaires grâce à leur bonne conduite", explique Celli. "L'ANM a déjà sollicité l'adoption de mesures de ce type. Cela dit, toutes les solutions sont bonnes tant qu'elles fonctionnent. La seule certitude, c'est que le décret Prison, dont nous avions dit dès le départ qu'il ne résoudrait pas le problème, n'a en effet rien résolu—des mois après son adoption, la situation reste inchangée."
"Si nous n'agissons pas rapidement, nous risquons à nouveau d'être condamnés par la Cour européenne des droits de l'homme", a-t-il conclu.
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