Rome, le 29 mars (LaPresse) – "L'idée de limiter l'accès à la citoyenneté aux descendants d'Italiens émigrés à l'étranger est perplexe. Nous parlons de nos grands-parents et arrière-grands-parents originaires du Frioul-Vénétie Julienne, de la Vénétie, de la Lombardie et du Piémont, et de leur héritage transmis à travers les générations, même s'ils sont nés et ont grandi à l'étranger. Cependant, ce qui est encore plus surprenant, c'est que certains veulent accorder la citoyenneté à de jeunes immigrés, souvent de confession islamique. Nous aborderons et modifierons cette proposition au Parlement." C'est ce qu'a déclaré le député frioulan de la Lega, Graziano Pizzimenti.
Le député vénitien du parti Carroccio, Dimitri Coin, a également parlé de "corrections nécessaires au Parlement", expliquant qu'il est "curieux que quelqu'un au sein du gouvernement ait décidé de durcir les règles pour les descendants d'émigrés—en grande partie d'origine vénitienne, lombarde, piémontaise ou frioulane, et donc de culture catholique—tout en envisageant d'accorder la citoyenneté à de jeunes immigrés qui sont souvent de confession islamique. Il est incroyable que l'on se soucie davantage de nos arrière-grands-parents."
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