Rome, 29 mars (LaPresse) – « Il est clair qu'il y a un rôle de gouvernement qui oblige à tenir un fil qui est rompu non par notre faute, mais par celle d'une administration qui a franchi le gué entre les démocraties et les autocraties et qui veut aller plus loin. Je suis un atlantiste, mais ce que Trump veut faire, c'est démolir l'Europe et la vendre avec Poutine. « On répond aux voyous par la force ». C'est ce qu'a déclaré Carlo Calenda depuis la tribune du congrès d'Azione en cours à Rome. « Si j'étais à la place de Giorgia Meloni », a-t-il toutefois ajouté, s'adressant à la Première ministre présente dans la salle, « j'essaierais de maintenir cette relation jusqu'au bout, c'est ce que font Macron et Starmer, qui l'appellent tous les jours, ne nous inventons pas d'exceptionnalisme, tout le monde suit les États-Unis ».
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