Rome, 6 avril (LaPresse) – « Nous déposerons immédiatement une demande de référendum abrogatif et commencerons la collecte de signatures pour abroger le décret de sécurité. Un décret certainement inconstitutionnel en raison de l'absence manifeste des exigences de nécessité et d'urgence. Une intervention par décret-loi en matière pénale sous le signe du populisme pénal qui est sans précédent par son ampleur et sa portée, stupidement et déraisonnablement répressive ». C'est ce qu'annonce le secrétaire de +Europa, Riccardo Magi. « Des mères détenues avec leurs enfants, aux aggravations farfelues, en passant par le blocage routier, la sanction pénale pour résistance passive et l'interdiction du cannabis light. Un coup fatal porté au rôle et à la dignité du Parlement qui a débattu pendant des mois du projet de loi que le gouvernement a maintenant copié avec très peu de modifications dans le décret promulgué par le Conseil des ministres vendredi dernier. Nous espérons que le Parlement fera preuve d'une intransigeance soudaine et nous sommes certains que le Président de la République signalera à l'exécutif les énormes problèmes que cette intervention réglementaire présente en substance et en méthode du point de vue des garanties constitutionnelles. Mais, conclut M. Magi, nous sommes prêts à déposer dans les prochains jours la demande de référendum abrogatif auprès de la Cour de cassation.
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