Rome, 15 avril (LaPresse) – Le président de la République Sergio Mattarella a signé la « loi Morandi », mais signale des « discriminations » à corriger. La loi reconnaît des avantages en faveur des victimes d'événements dommageables résultant de l'effondrement total ou partiel d'infrastructures routières ou autoroutières d'importance nationale, mais Mattarella a accompagné sa signature d'une lettre adressée aux présidents des Chambres et à la Première ministre Giorgia Meloni. Dans le détail, le chef de l'État relève des « points qui ne semblent pas conformes » aux principes constitutionnels. Par exemple, l'interprétation de « l'infrastructure « d'importance nationale » qui ne semble pas facile », ou « la décision de limiter les avantages aux cas de défaillances routières ». Mattarella continue en soulignant d'autres points critiques, tels que « la discrimination inacceptable » des avantages accordés aux enfants de couples mariés par rapport à ceux de couples vivant en concubinage ou liés par un partenariat civil, et conclut : « J'invite donc à envisager des interventions complémentaires et correctives ».

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