Rome, 2 mai (LaPresse) – "Nous prenons acte avec intérêt des initiatives de l'ordre des avocats de Milan concernant la collecte et l'utilisation des informations et évaluations sur le travail des magistrats." C'est ce qu'a déclaré le président de l'ANM, Cesare Parodi, qui, interrogé par LaPresse sur la plateforme créée par l'ordre des avocats de Milan pour les signalements concernant les magistrats, a ajouté : "Je tiens à préciser que la magistrature, tant collectivement qu'individuellement, ne craint pas cette initiative qui s'inscrit dans un cadre réglementaire déjà présent dans le système. Je suis absolument certain que les magistrats poursuivront leur travail sans aucune crainte. Ce qui peut être préoccupant, c'est l'utilisation instrumentale possible de telles formes de communication qui, d'une certaine manière, ne permettent pas une interaction immédiate avec les parties, une clarification immédiate et une connaissance exacte et détaillée de ce qui peut être les accusations ou les critiques formulées. Nous ne craignons pas les critiques, mais nous voulons être en mesure de répondre de manière rapide et efficace à ce qui nous est reproché. Malheureusement, le climat actuel ne nous permet pas d'exclure que cette initiative, visant à garantir une transparence démocratique dans l'évaluation de notre travail, puisse être utilisée, au contraire, à des fins visant à déformer davantage l'image de la magistrature."

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