Rome, 17 mai (LaPresse) – « Il y a trente-cinq ans, l'Organisation mondiale de la santé a décidé de retirer l'homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant ainsi fin à une classification absurde et marquant le début d'un changement culturel et social sur la voie de l'égalité des citoyens. Les données les plus récentes de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne nous rappellent toutefois que le chemin à parcourir contre les discriminations est encore long. Trop de personnes sont encore victimes d'actes d'intimidation en raison de leur orientation sexuelle, de violences, souvent commises dans le silence du cercle familial, et vivent dans la crainte de ne pas pouvoir être elles-mêmes ». C'est ce qu'a déclaré le président de la République, Sergio Mattarella, à l'occasion de la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. « Lutter contre toute forme d'exclusion, ajoute-t-il, est un devoir inscrit dans la Constitution et renforcé par les engagements pris par l'Italie au niveau international. Un principe qui doit s'inscrire dans la réalité quotidienne, un patrimoine commun qui doit impliquer la participation active, consciente et responsable de chacun. Le thème de la journée d'aujourd'hui, le pouvoir des communautés, rappelle la valeur du vivre ensemble, dans le respect. Une communauté inclusive sait qu'elle doit protéger les différences pour construire une société plus juste et plus cohésive, élargissant ainsi la liberté de tous ».
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