Rome, 5 juin (LaPresse) – « Nous avons atteint 2 % de dépenses militaires par rapport au PIB, mais lors de ce sommet, on pourrait nous demander d’atteindre 3,5 %. Dans les conditions actuelles, nous devrons attendre longtemps avant d’atteindre ce nouvel objectif, et cette fois, je crains que nous n’ayons pas la possibilité de négocier un délai. Les droits de douane, par ailleurs, n’aident pas l’Europe à investir davantage dans la défense. Les demandes américaines, dans ce cas, sont contradictoires, et nous le ferons savoir », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani dans une interview à La Stampa, en réponse à une question sur le prochain sommet de l’OTAN à La Haye, après sa rencontre d’hier avec la Première ministre Meloni à Palazzo Chigi à ce sujet.
Le plan européen pour investir dans la Défense en excluant ces dépenses du pacte de stabilité ? « Je serais favorable. Il est toujours utile d’obtenir plus de flexibilité », a répondu le ministre.
En avez-vous parlé avec Meloni ? « Non, pas encore. Quoi qu’il en soit, ma position n’est pas préjugée. Je voudrais en discuter avec les alliés avant la prochaine loi de finances », propose Tajani. « Ensuite, si la majorité ne veut pas utiliser ces fonds, je m’adapterai, mais je saisirais cette opportunité. »
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