Rome, 17 juin (LaPresse) – « On a longtemps débattu de l'appauvrissement causé par le transfert à l'étranger de nombreuses énergies. Aujourd'hui, dans le contexte multilatéral mondial, la « nouvelle mobilité », composée d'énergies en mouvement de toutes les classes sociales et de toutes les catégories professionnelles, dont bien sûr de nombreux jeunes, a pris de plus en plus d'importance. Parmi eux, on compte environ un demi-million de diplômés qui, au cours des 15 dernières années, ont quitté toutes les régions d'Italie pour des destinations telles que le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suisse, la France, l'Espagne et les États-Unis, afin d'investir dans leur avenir, emportant avec eux leur talent, leur passion et leur détermination, contribuant ainsi, une fois de plus, au développement des pays qui les accueillent ». C'est ce qu'a déclaré le président de la République Sergio Mattarella lors de sa rencontre au Quirinale avec le Conseil général des Italiens à l'étranger. « C'est le fruit de cette dimension mondiale, de cette poussée vers l'unité qui découle de la conscience d'un destin commun de l'humanité. Pour les jeunes générations, surtout lorsque ce n'est pas un choix rendu nécessaire par le manque de perspectives adéquates dans notre pays, l'expérience à l'étranger fait souvent partie d'un parcours d'enrichissement, qui peut préluder à un retour, avec une dynamique différente du passé, où le départ et le retour dessinent une réalité de vases communicants capables de s'enrichir mutuellement, tout en représentant un défi permanent pour l'Italie afin qu'elle sache être attractive », a ajouté le chef de l'État.

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