Rome, 17 juin (LaPresse) – Concernant la fin de vie, « une loi nationale est nécessaire, trop souvent la politique a été absente et a laissé les juges prendre des décisions. Au Parlement, nous insistons depuis longtemps pour que les propositions de loi sur la fin de vie soient inscrites à l'ordre du jour du Sénat. L'adoption de la loi en Toscane a donné un coup de pouce au débat. C'est une norme de vie et d'espoir. Il y a une volonté de choisir, de s'autodéterminer même dans les moments les plus difficiles. Nous ne pensons pas détenir la vérité, il faut un équilibre, je mets le PD à disposition. Nous sommes ouverts au dialogue, mais nous ne sommes pas disposés à faire marche arrière par rapport à l'arrêt de la Cour constitutionnelle. Il y a des limites à ne pas franchir. Les soins palliatifs, très bien, il y a une loi qui doit être appliquée jusqu'au bout, mais cette question ne doit pas être utilisée de manière instrumentale. Ce que nous trouvons erroné, c'est l'idée de pouvoir se passer du service national de santé. La Cour constitutionnelle a été très claire, le rôle du service national de santé est fondamental, y compris en termes de compétences. Nous ne serions pas d'accord pour laisser la place au privé ». C'est ce qu'a déclaré la secrétaire du PD, Elly Schlein, lors d'une conférence sur la fin de vie à la Chambre des députés.

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