Rome, 6 juillet (LaPresse) – Sur la question du ius scholae, « je voudrais convaincre nos alliés et les citoyens que nous ne sommes ni dangereux, ni laxistes, ni faibles, mais exactement le contraire ». C'est ce qu'a déclaré le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, lors du Forum in Masseria 2025, interviewé par Bruno Vespa. « Ce n'est pas la couleur de la peau qui fait qu'on est italien, ajoute-t-il. Et il n'y a pas de danger d'invasion islamique dans nos écoles. Je crois fermement en notre identité et en notre culture ». « C'est le laxisme culturel qui nous rend faibles, souligne-t-il. Retirer le crucifix des écoles est un signe de faiblesse. Si nous sommes forts de notre identité, pourquoi devrions-nous avoir peur d'intégrer ? C'est un signe de faiblesse ». « Je veux avoir plus d'Italiens, car nous avons également besoin de main-d'œuvre étrangère dans nos entreprises », poursuit-il, avant de conclure : « Je n'ai fait aucun revirement, je n'ai pas l'habitude de le faire ».

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