Milan, 5 août (LaPresse) – La présidente du Conseil Giorgia Meloni avait été "certainement informée" de la situation concernant l'affaire Almasri – comme l’a également confirmé le préfet Giovanni Caravelli, directeur de l’Aise –, mais "aucun détail ni élément évaluable ne permet de déterminer la portée, la nature, l'étendue ou les objectifs de cette information, notamment en ce qui concerne sa participation aux 'décisions' prises". C’est ce qu’écrit le Tribunal des ministres dans la décision par laquelle la position de la cheffe du gouvernement a été classée sans suite. Le tribunal a en outre souligné que les éléments à charge "ne présentent pas un degré de gravité, de précision et de concordance suffisant pour affirmer à quel moment et dans quelles conditions la présidente du Conseil aurait été informée à l’avance et aurait approuvé la décision prise lors des réunions, renforçant ainsi le plan criminel". Il a donc été ordonné le classement de l’affaire pour les infractions présumées "en concours avec les ministres Nordio et Piantedosi ainsi que le sous-secrétaire Mantovano, dont les cas sont traités séparément".

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