Rome, 7 août (LaPresse) – « Après la diffusion continue, publique et ininterrompue d’informations sur le rôle de ma cheffe de cabinet, la docteure Giusi Bartolozzi, j’ai lu la motivation du tribunal des ministres ainsi que les insinuations formulées par certains journaux. Tout comme la présidente Meloni a jugé surréaliste que ses ministres aient agi sans son consentement, je trouve moi aussi puéril d’imaginer que ma cheffe de cabinet ait agi de manière autonome. Je réaffirme que toutes, absolument toutes ses actions, ont été l’exécution directe de mes ordres, dont j’assume bien entendu l’entière responsabilité politique et juridique. La simple hypothèse — que j’ai apprise avec horreur — selon laquelle une éventuelle mise en examen de ma collaboratrice serait un moyen détourné d’attribuer à la justice pénale une mission relevant exclusivement du Parlement me fait frémir, car elle constituerait une instrumentalisation politique de la justice. J’espère que ces insinuations cesseront et que le Parlement, conformément à la loi constitutionnelle, se prononcera définitivement sur le rôle de mon ministère, dont je suis, je le répète, l’unique et responsable dirigeant. » C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Justice, Carlo Nordio.
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