Milan, 14 septembre (LaPresse) – « J'ai passé un PET scan (tomographie par émission de positons, ndlr). Je suis guéri, le cancer a disparu ». C'est ce qu'annonce Marco Bucci dans une interview accordée au Corriere della Sera. Il y a un an, le président de la Ligurie, chez qui un carcinome spinocellulaire avec métastases avait été découvert en mai, alors qu'il était maire de Gênes, décidait de se présenter pour succéder à Giovanni Toti. Sa maladie a été un sujet de campagne électorale. « J'étais contre au départ. Parce que je voulais terminer mon mandat de maire (et j'ai payé cette « trahison » dans les urnes). Et puis parce que je ne savais pas si je serais en bonne condition physique. J'y ai longuement réfléchi. Ce furent des jours très délicats. C'est Giorgia Meloni qui m'a fait changer d'avis », raconte Bucci, qui ajoute : « On me donnait déjà pour mort… Mais au moins, nous avons gagné le pari d'un an. Cependant, pendant la campagne électorale, on dit beaucoup de bêtises et de méchancetés… ». Aujourd'hui, « je me sens presque plus fort qu'avant. Ce sont peut-être les effets des anticorps monoclonaux », affirme Bucci, qui devra toutefois passer un contrôle dans un an.