Milan, 17 sept. (LaPresse) – Interrogé sur sa rencontre d’hier avec l’ambassadeur russe, le vice-Premier ministre et leader de la Ligue, Matteo Salvini, a déclaré : « J’ai rencontré l’ambassadeur russe comme des dizaines d’autres ambassadeurs. Les journaux écrivent juste pour écrire. Hier, j’étais invité, comme d’autres ministres, à la fête des relations diplomatiques entre l’Italie et la Chine. J’y suis allé par courtoisie, aux côtés d’amis du PD et de Fratelli d’Italia, d’ambassadeurs et de diplomates. Quand vous êtes invité chez quelqu’un et que quelqu’un vous salue, que faites-vous ? Vous le saluez en retour. J’ai salué l’ambassadeur russe, l’ambassadeur espagnol, de nombreux diplomates, y compris italiens, comme il se doit si l’on veut de bonnes relations et reconstruire un dialogue. Si on ne parle que de guerre, qu’on recrute des militaires pour les envoyer mourir au front, ce n’est pas mon objectif, ni celui de n’importe quel Italien. Je préfère une poignée de main à un regard furieux. »
Il a ajouté : « Sans aucune polémique, si l’on demande aux Italiens de l’argent et des sacrifices pour la sécurité, la défense, et recruter des militaires et des policiers, je préférerais les voir sur les trains, bus, métros, devant les écoles et les gares, et non envoyés combattre en Russie. Je ne pense pas que les habitants de Lodi ou Cinisello Balsamo se couchent ce soir inquiets d’une invasion russe ; le vrai problème, ce sont les étrangers illégaux ou indésirables, sur lesquels nous devons agir davantage. »
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