Milan, 18 septembre. (LaPresse) – « Le projet de loi qui bouleverse l'ordre judiciaire dans la Constitution n'est pas et ne doit pas être qualifié de réforme de la justice. Pour être considéré comme tel, il devrait au moins contenir quelques tentatives pour surmonter les problèmes de la justice, ceux auxquels les citoyens italiens sont confrontés chaque jour : lenteurs, inefficacités, dysfonctionnements, absence de certitude quant à la peine, jugements trop longtemps suspendus. Les problèmes ne manquent pas et concernent certainement aussi la magistrature. Mais la loi que le gouvernement Meloni veut imposer avec arrogance n'a rien à voir avec tout cela, c'est le règlement de comptes final d'un parti politique qui fait la guerre aux juges depuis des décennies, la vengeance d'un gouvernement qui, depuis le premier jour, affiche publiquement son agacement et même son intolérance envers quiconque fait contrepoids démocratique et légal à son action. Le gouvernement Meloni se moque des problèmes des citoyens, qui vont s'aggraver avec cette révolution. C'est ce qu'affirment les membres du M5S au sein des commissions des affaires constitutionnelles et de la justice de la Chambre, Stefania Ascari, Carmela Auriemma, Vittoria Baldino, Federico Cafiero De Raho, Alfonso Colucci, Valentina D'Orso, Carla Giuliano et Pasqualino Penza.

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