Rome, 8 octobre (LaPresse) – « Les violations commises par le Tribunal des ministres de Rome seraient si graves et si nombreuses qu'il serait même superflu d'examiner le fond de l'affaire ». C'est ce qu'affirme la thèse de la défense envoyée le 15 septembre dernier à la Commission des autorisations de Montecitorio par les représentants du gouvernement mis en examen dans le cadre de l'affaire Almasri, à savoir les ministres de la Justice et de l'Intérieur Carlo Nordio et Matteo Piantedosi et le sous-secrétaire Alfredo Mantovano. La thèse de la défense met en évidence « de graves vices de procédure qui auraient entaché l'activité du Tribunal des ministres. Ces violations, qui dans une procédure ordinaire entraîneraient la nullité des actes, priveraient de valeur juridique la demande d'autorisation elle-même, qui doit être considérée tamquam non esset » (comme si elle n'existait pas).

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