Rome, 1 nov. (LaPresse) – « L'expérience même de l'affaire Almasri a conduit l'Italie – dans toutes ses branches : Parlement, Gouvernement et Judiciaire – à entreprendre une révision des modalités selon lesquelles le système de coopération prévu par la loi italienne n° 237/2012 doit fonctionner, afin de respecter ses obligations internationales envers cette Cour – que l'Italie confirme respecter – dans le cadre des intérêts de sécurité nationale ainsi que de la position géopolitique de notre Nation et de la législation constitutionnelle et interne ». C'est ce qui ressort de la lettre envoyée hier par l'Italie à la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale. "Notre gouvernement, en particulier, lit-on dans la lettre signée par l'ambassadeur d'Italie aux Pays-Bas, Augusto Massari, s'engage à revoir et à améliorer les méthodes pratiques et les formes juridiques de communication entre les organes de l'État en cas de demande de coopération de la part de cette Cour pour l'arrestation et la remise de suspects. Une éventuelle révision de la loi n° 237/2012 est également envisagée".

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