Rome, 13 novembre (LaPresse) – « Le gouvernement italien a tort de ne pas introduire le salaire minimum, tant sur le plan social qu'économique. La Commission indique des améliorations au niveau européen, à quelques exceptions près, dont l'Italie, où les salaires réels sont en baisse depuis 10 ans et continuent de baisser ». C'est ce qu'a déclaré l'ancien commissaire européen à l'emploi Nicolas Schmit lors de la présentation du magazine Italianieuropei à la Chambre des députés. La secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, le secrétaire de la CGIL Maurizio Landini, le président de la fondation Massimo D'Alema et la députée du Parti démocrate Maria Cecilia Guerra ont participé à l'événement. Dans son intervention, le commissaire a ensuite cité l'exemple espagnol : « L'augmentation du salaire minimum a contribué à la hausse de la productivité et à la croissance en Espagne ». Schmit a ensuite établi un lien entre la question des bas salaires en Italie et celle de l'émigration des jeunes.
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