Rome, 16 nov. (LaPresse) – « Le journalisme est un bastion fondamental pour la vie démocratique de notre pays, mais la qualité de l’information est en train de se détériorer. Les éditeurs n’ont pas saisi les opportunités dans les recettes de la transformation numérique du secteur et, face à la crise des médias traditionnels, ils ont préféré réduire le coût du travail. La réduction des effectifs des rédactions et des rémunérations des journalistes à travers des licenciements, des états de crise répétés avec les mises en chômage technique et des milliers de préretraites, la paralysie contractuelle ont asséché l’offre de nouvelles, avec des retombées négatives sur le pluralisme et sur le droit des citoyens à être informés. Pour ces raisons, les journalistes ont proclamé la grève nationale pour le 28 novembre pour protester contre l’absence de renouvellement du contrat national de travail Fnsi-Fieg, expiré depuis plus de dix ans », indique la Fnsi dans une note.
« Ils estiment que, pour le développement de l’information, il est nécessaire d’avoir un nouvel accord avec les éditeurs tenant compte de la perte du pouvoir d’achat des salaires érodés par l’inflation, favorisant l’entrée dans les rédactions de jeunes, garantissant des droits et des rémunérations adéquates aux milliers de collaborateurs et correspondants – pour la plupart précaires – qui racontent chaque jour ce qui se passe dans nos villes », poursuit la note, qui conclut : « La grève, qui sera précédée la veille, le 27 novembre, par une manifestation publique à Rome, n’a pas de motivations politiques, mais veut réaffirmer qu’une information de qualité n’est possible qu’avec des journalistes professionnels, libres et protégés, comme tous les travailleurs de notre pays, dans leurs droits et dans les rémunérations rendues adéquates par le renouvellement du contrat de travail. »

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