Manœuvre, FdI retire l'amendement sur l'adhésion aux grèves

Rome, 16 novembre (LaPresse) – « Je pense qu'il est opportun de retirer l'amendement que j'avais présenté au projet de loi de finances, où, pour des raisons objectives, les conditions nécessaires à une discussion approfondie et large font défaut, en m'engageant à présenter un projet de loi plus articulé sur le sujet, pour lequel je suis sûr qu'il sera possible d'avoir la confrontation qui fait actuellement défaut ». C'est ce qu'a déclaré le sénateur de Fratelli d'Italia, Matteo Gelmetti, en annonçant le retrait de la proposition de modification de la loi de finances sur la participation aux grèves dans les transports. « Il est nécessaire d'intervenir sur la distorsion découlant de la réglementation qui régit actuellement les grèves dans le contexte des transports publics. Aujourd'hui, la simple annonce d'une grève, même par un syndicat mineur, oblige les entreprises de transport à réduire leur service de 50 %. Et ce, quel que soit le niveau réel de participation à la grève. Il arrive donc que des participations syndicales dérisoires entraînent néanmoins d'énormes désagréments pour les usagers. Il s'agit là d'un véritable phénomène de dumping des grèves qui pénalise uniquement les Italiens et non les entreprises, étant donné que les transports publics sont financés par des ressources publiques. Il est donc nécessaire, pour les services essentiels tels que les transports publics, d'introduire un mécanisme qui garantisse un équilibre entre la réduction du service et la participation réelle aux grèves, dans le plein respect du droit légitime des travailleurs à faire entendre leur voix. Je suis conscient qu'il s'agit d'un sujet complexe et d'une grande importance », ajoute M. Gelmetti.