Rome, 25 nov. (LaPresse) – « Aujourd’hui, un projet de loi très important est arrivé dans ma commission sur les violences sexuelles, mettant le consentement au centre. C’est une loi sur laquelle la commission se mesurera. Il aurait été merveilleux de l’adopter aujourd’hui, mais j’ai constaté que certaines modifications ont été signalées au sein de la commission. Je dois dire qu’il y a de petites lacunes. Bien sûr, il aurait été agréable de dire ‘25 novembre, hourra !’. Mais pour nous, en tant que législateurs, il est important d’être responsables. Cette loi sera faite, un peu mieux, en apportant de petites modifications à un article qui a été discuté aujourd’hui. À mon avis, le législateur abandonne des articles vagues, alors qu’une vie est en jeu dans un article. Faisons mieux cette loi et faisons-la ensemble. L’engagement est de la faire rapidement, mais de l’améliorer un peu. Je préfère la faire le 13 ou le 31 plutôt que le 25 avec une lacune. » C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Commission Justice, Giulia Bongiorno, membre de la Ligue, dans l’hémicycle du Sénat. En marge des travaux de la Commission, Bongiorno a déclaré : « Nous voulons avancer avec ce projet de loi, donc quiconque veut faire passer le message ‘on veut le saboter’ ou ‘on veut l’archiver’ ne prend pas en compte le fait que je préside la Commission et que je ne le saboterai pas et que je n’oublierai pas l’existence de ce projet de loi. »
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