Rome, 5 décembre (LaPresse) – « J'exprime ma sympathie et ma solidarité aux délégués de l'Uilm qui ont été agressés ce matin à Gênes : nous condamnons l'attaque squadristique des délégués de la Fiom et nous attendons la même condamnation de la part de la Cgil et de la Fiom ». C'est ce qu'a déclaré le secrétaire général de l'Uil, PierPaolo Bombardieri, qui, en marge d'une assemblée des cadres et des militants de l'Uil Veneto en cours à Padoue, a commenté les événements survenus à Gênes lors des manifestations sur l'affaire Ilva. « Il faut faire attention, a souligné M. Bombardieri, car la démocratie ne se défend pas par des agressions. Si l'on a des divergences d'opinion et que l'on recourt à la violence, on risque de frôler le terrorisme. Il faut le dire clairement, les tensions ne se résolvent pas par la violence. Ce n'est pas ainsi que l'on doit se confronter. Nous pouvons avoir des positions différentes et nous les aurons ; il existe des histoires, des sensibilités et des évaluations différentes : le pluralisme syndical est une richesse pour la démocratie, mais la violence n'est jamais justifiable ».