Milan, 7 décembre (LaPresse) – « Pour les étrangers nés en Italie, qui y ont résidé légalement sans interruption jusqu'à leur majorité, il ne suffit plus de déclarer vouloir acquérir la nationalité italienne dans un délai d'un an à compter de cette date, mais d'autres conditions sont également prévues, telles que : la réussite à l'examen d'intégration, dont le contenu et les modalités sont fixés par décret du ministre de l'Intérieur, qui vise à vérifier l'intégration effective ainsi que la connaissance des règles sociales et juridiques minimales ; l'absence de condamnations pénales pour des délits non involontaires ; l'absence de procédures pénales en cours pour des délits non involontaires ; la non-admission à l'application de la peine à la demande des parties pour des délits non involontaires et l'absence de délits commis au cours des trois années précédentes pour lesquels le bénéficiaire a obtenu une grâce judiciaire. » C'est ce que l'on peut lire dans la proposition de loi de la Ligue sur le thème de la citoyenneté, signée par Jacopo Morrone, Riccardo Molinari, Giorgia Andreuzza, Ingrid Bisa et Elena Maccanti. « Grâce à des modifications limitées mais précises de la réglementation en vigueur, le présent projet de loi vise à rationaliser le système de reconnaissance de la citoyenneté et d'accès au statut de résident de longue durée qui permet un accès immédiat et complet aux droits sociaux, ce qui représente une charge importante pour les finances publiques », peut-on encore lire.

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