Milan, 8 décembre (LaPresse) – Dans les moments de crise majeure, « de nouvelles opportunités peuvent s'ouvrir » et il faut trouver le courage d'un « électrochoc indispensable pour sauver l'Europe du déclin, de la réduction à un géant économique et un nain politique, une entité résiduelle dans le nouveau scénario mondial ». C'est ce qu'a déclaré le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et secrétaire de Forza Italia, Antonio Tajani, dans une interview accordée au Corriere della Sera. Selon lui, il ne faut pas « moins d'Europe, mais une Europe qui se renouvelle et devienne protagoniste et autonome ». Comment y parvenir ? « En changeant profondément. L'Europe, telle qu'elle est structurée, ne peut pas soutenir la comparaison avec d'autres puissances. Et il ne s'agit pas de répondre à telle ou telle déclaration – l'Amérique reste nécessairement notre principal allié – ou de penser que nous sommes en guerre avec la Russie. Il faut réfléchir à la manière dont nous pouvons nous relever, sans nous réduire à des actions de petit cabotage », ajoute M. Tajani.