Rome, 10 décembre (LaPresse) – « L'Italie s'est engagée à proposer des solutions innovantes » en matière de gestion des flux migratoires « qui sont aujourd'hui considérées avec un intérêt croissant et deviennent progressivement des pratiques courantes ». Je me réfère tout d'abord au protocole que nous avons signé avec l'Albanie. Pour gérer les demandes d'asile et les procédures de retour en dehors de l'UE mais sous la juridiction européenne, ce modèle a fait partie du parcours et a été entrepris au niveau européen, comme en témoigne l'accord conclu il y a quelques jours par les ministres de l'Intérieur de l'UE sur l'introduction du concept de pays tiers sûrs et la liste européenne des pays d'origine sûrs, ainsi que sur le nouveau règlement sur les retours qui prévoit la possibilité d'établir des hubs de retour et des pays tiers". C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre Giorgia Meloni, s'exprimant par liaison vidéo lors de la deuxième conférence internationale de l'Alliance mondiale contre le trafic illicite de migrants, qui se tient actuellement à Bruxelles. "Nous avons cru en ces choix dès le début, a expliqué la première ministre, car nous sommes convaincus qu'ils garantiront des procédures plus rapides et plus fiables et qu'ils constitueront un moyen de dissuasion efficace pour ceux qui ont fait de la traite des êtres humains une activité détestable. Pour M. Meloni, « la décision de lancer une réflexion sur la capacité des conventions internationales à relever le défi des migrations irrégulières modernes et de la sécurité a progressivement fait l'objet d'un consensus et se concrétise aujourd'hui par un premier débat politique au sein du Comité des ministres à Strasbourg, formalisé dans une déclaration politique promue par l'Italie et le Danemark et signée par 27 nations, soit plus de la moitié des pays du Conseil de l'Europe ».
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