Rome, 28 déc. (LaPresse) – « Ça suffit maintenant ! Jusqu’à présent, je n’ai pas voulu commenter les arrestations de certaines personnes soupçonnées d’avoir financé le Hamas depuis l’Italie en collectant des fonds destinés, au contraire, à soutenir la population palestinienne, car je n’ai aucun lien ni avec les personnes arrêtées ni avec les organisations qu’elles représentent, donc je n’avais rien à dire. Mais étant donné que, dans certains médias et posts de parlementaires de droite, mon nom continue d’être associé de manière subtile, allusive et fausse à la personne la plus connue parmi les arrêtés, il est temps de clarifier les choses. » Déclare Laura Boldrini, présidente du Comité permanent de la Chambre sur les droits humains dans le monde.
« J’ai rencontré M. Mohammad Hannoun une seule fois et pendant quelques minutes », explique la députée du Pd. « Le 12 mai 2022, Hannoun se trouvait à Rome pour un événement en mémoire de la journaliste télé palestino-américaine Shireen Abu Akleh, tuée à Jénine alors qu’elle faisait son travail lors d’un raid de l’armée israélienne. Il a demandé à cette occasion à me rencontrer, moi et d’autres parlementaires. La rencontre s’est tenue en privé dans mon bureau et a duré quelques minutes, au cours desquelles Hannoun, que je ne connaissais pas, m’a parlé des risques auxquels les journalistes sont confrontés en travaillant en Palestine. J’ai répondu que j’avais déjà prévu une intervention à la Chambre sur le cas de Shireen Abu Akleh, que j’ai effectivement tenue quelques jours plus tard. À la fin de l’entretien, Hannoun m’a demandé une photo, celle que tout le monde connaît, qu’il a ensuite publiée sur ses réseaux sociaux. Depuis ce moment, il n’y a jamais eu aucun autre contact avec M. Hannoun, ni en personne, ni par téléphone, ni par mail, ni lors de rencontres publiques. Aucun. »