Rome, 30 déc. (LaPresse) – Il n’y a pas eu de « longue négociation » sur le décret-loi concernant l’aide à l’Ukraine, selon le ministre de la Défense Guido Crosetto. « Il n’y en a eu qu’une dans les médias », a-t-il déclaré dans une interview à Il Messaggero. « En réalité », a-t-il expliqué, « nous avions trouvé un accord en moins de 10 minutes, déjà il y a plusieurs semaines. Il ne me semble pas que beaucoup de choses aient changé, si ce n’est que, à juste titre, l’aide non militaire et l’importance de la défense aérienne de l’Ukraine ont été soulignées. Après tout, toute aide que nous avons donnée, au fil des années, et que nous donnerons, était destinée à une nation attaquée cherchant à résister, et non à une nation cherchant des affrontements ou des guerres. Personne ne souhaite la fin de cette folie plus que l’Ukraine. »
En parlant du président russe Poutine, Crosetto le compare à « le loup de la fable d’Ésope reprise par Phèdre : si une excuse ne suffit pas, il en invente une autre juste pour pouvoir justifier sa violence absurde et une guerre qui n’a aucune raison d’exister et qu’il a provoquée. Mais ce qui me frappe », ajoute-t-il, « ce ne sont pas Poutine et ses complices, mais les Italiens qui le soutiennent parce que la Russie est plus forte et qu’il est charismatique. Justifier l’injustice, la violence et la guerre, par sympathie ou selon la logique du plus fort, est une attitude de lâches et de faibles se faisant passer pour des pseudo-experts. »