Rome, 19 août (LaPresse) – « Je serai très égoïste, mais l’idée de ne plus être là, de disparaître et de ne pas laisser de trace me trouble. De ne pas devenir une fleur, un palmier. » C’est ce que confiait Pippo Baudo à Heather Parisi dans une interview inédite qu’elle a elle-même publiée sur les réseaux sociaux et sur sa chaîne YouTube. « Il y a dix-sept ans, dans le calme de la maison, tu m’as offert une interview que je garde précieusement dans mon cœur. ‘J’aimerais que tu me fasses un cadeau’, m’as-tu dit avec ce sourire captivant. ‘Lequel ?’, ai-je demandé curieuse. Et toi, avec la voix chaleureuse de celui qui sait parler à l’âme : ‘Garde-la pour un jour lointain, très lointain…’. Ces mots, Pippo, sont devenus une promesse. Ma promesse envers toi. Aujourd’hui, tandis que le monde te salue, je ressens seulement un au revoir. Car quelque chose d’aussi lumineux ne peut disparaître : cela reviendra, dans une étreinte, dans un éclat de rire, dans un rideau qui se rouvre », raconte Heather Parisi, en expliquant qu’il s’agit d’une interview inédite tournée en 2008 avec « un Pippo à 360 degrés jamais vu ».
Dans l’interview de plus d’une demi-heure, Pippo Baudo révèle : « J’aimerais revenir en papillon, de ceux aux mille couleurs, mais malheureusement le papillon vit très peu de temps. » Et encore : « Qu’est-ce qui me fait peur ? Ce monde d’aujourd’hui. Je m’inquiète que l’homme ne respecte plus l’homme. Nous sommes désormais en guerre permanente, il y a des conflits partout, une haine de l’homme contre l’homme. »