Rome, 29 octobre (LaPresse) – Concernant l'amende infligée à « Report », « l'argument principal porte sur la violation du principe d'essentialité de l'information qui, dans le cas de conversations téléphoniques, selon l'article 15 de la Constitution, suit des critères plus stricts ». C'est ce qu'a déclaré Pasquale Stanzione, président du Garant de la confidentialité, dans une interview accordée au Corriere della Sera. L'essentialité de l'information, explique-t-il, signifie que « les journalistes doivent éviter de diffuser des données ou des détails personnels superflus, en se concentrant uniquement sur ce qui est indispensable pour informer les citoyens sur des faits d'intérêt public ». « Report » soutient toutefois que cet enregistrement audio, en plus d'être indispensable pour comprendre les faits, a été acquis de manière légitime. Mais pour M. Stanzione, « les actes de la procédure n'ont révélé aucune volonté de l'ancien ministre » Gennaro Sangiuliano « de faire écouter la conversation à des tiers. Ce qui confirme son caractère confidentiel ».
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