Ornella Vanoni, Littizzetto : « Elle a aimé la vie sans mesure, autant qu'elle le pouvait »

Milan, 24 novembre (LaPresse) – « Je dois dire que ces derniers temps, j'ai l'impression qu'on m'arrache la peau sans cesse, d'abord Pippo (Baudo), puis Peppe Vessicchio, les Kessler, Ornella… il n'y a pas de pansement assez grand pour couvrir toutes ces douleurs. C'était une femme, c'est encore une femme, qui a croqué la vie à pleines dents ; elle a aussi fait beaucoup de miettes, elle le disait, elle a aussi fait des dégâts, mais elle a aimé sans mesure et elle a embrassé autant qu'elle le pouvait. Elle aimait embrasser, elle disait que ces étreintes soutenaient les personnes qui n'étaient peut-être pas habituées à être embrassées et elle le faisait toujours avec plaisir. C'est une chose dont je me souviens et que je ne pense pas pouvoir oublier facilement ». C'est ainsi que Luciana Littizzetto se souvient d'Ornella Vanoni lors de l'émission Che tempo che fa sur Nove.