Turin, 26 décembre (LaPresse) – « Je sais seulement que je dois être à ses côtés : parfois à ses côtés, parfois un pas derrière lui. Le rôle de « première dame » n'est pas prévu en Italie… dans les protocoles cérémoniels, en Italie et à l'étranger, je suis simplement désignée comme « Mme Laura Mattarella ». C'est ce que raconte la fille du président de la République Sergio Mattarella dans une interview accordée à Vogue Italia. Laura Mattarella souligne avec simplicité l'absence de toute formalisation de son rôle et révèle avec discrétion la responsabilité représentative qui accompagne son travail aux côtés de son père, veuf depuis 2012, qu'elle considère comme « un devoir et aussi un honneur » : « J'ai essayé de maintenir une vie tout à fait normale pour moi et ma famille », ajoute-t-elle. « Les femmes de ma famille ont toujours été éduquées à penser par elles-mêmes, à cultiver leurs propres idées ». Quant à sa participation à des initiatives solidaires et culturelles, qu'elle considère comme faisant partie intégrante de sa contribution à la vie publique, elle déclare : « Je suis heureuse de pouvoir contribuer à soutenir de bonnes causes… L'éducation, la prévention, la recherche et les soins sont des éléments essentiels au progrès de la société ». « La gentillesse n'est pas seulement une qualité personnelle, affirme Laura Mattarella dans l'interview, c'est un cheminement, une méthode de douceur. Nous ne parlons pas ici de courtoisie, de formalités, de bonnes manières, qui ne sont souvent qu'apparentes. Mais d'une façon d'aborder ce qui se passe et les autres. Cela signifie expliquer et écouter, développer le dialogue et le respect.
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