Turin, 27 décembre (LaPresse) – Le voisin d'Eros Ramazzotti a demandé au chanteur 200 000 euros de dommages et intérêts pour des dégâts présumés causés à son appartement dans le quartier CityLife à Milan. C'est ce que rapporte le quotidien « La Verità ». Paolo Rossi, expert-comptable et voisin de l'artiste, affirme avoir subi des dommages suite aux travaux de rénovation effectués par le chanteur, qui vit à l'étage supérieur. Les avocats parlent de travaux « littéralement dévastateurs qui ont gravement endommagé l'appartement situé en dessous ». Ramazzotti aurait « démoli et enlevé tous les murs de séparation intérieurs, les portes et les installations, puis, en l'espace de quelques jours, les sols et la chape sous-jacente ont été retirés à l'aide d'un usage aussi inapproprié que massif de marteaux-piqueurs », affirment les avocats, selon lesquels il y aurait également eu « un effondrement, avec un détachement du plafond » dans une partie de l'habitation. Gaetano Pugliesi, administrateur unique de Radiorama, le label discographique fondé en 1994 par Ramazzotti, parle dans une note d'une « version incomplète et trompeuse qui ne reflète pas la situation dans laquelle se trouvent les biens immobiliers de M. Rossi et de Ramazzotti qui, à ce jour, est propriétaire du seul appartement inutilisable de l'immeuble. La procédure devant le tribunal est en cours et, outre M. Rossi et Ramazzotti, de nombreuses autres personnes sont impliquées dans ce procès, précisément pour vérifier quelles sont les responsabilités éventuelles et à qui elles incombent par rapport à ce qui s'est passé, peut-on lire dans le communiqué. Selon nos techniciens, le préjudice que M. Rossi a pu subir s'élève à un montant largement et substantiellement inférieur à celui rapporté par la presse. C'est bien sûr l'expert technique désigné par le tribunal qui en vérifiera le montant objectif, avec un jugement technique et équilibré auquel nous faisons confiance. Il est regrettable que l'on tente de tirer des conclusions, que seul le jugement en cours pourra donner, en exploitant l'écho médiatique de l'affaire et en continuant ainsi à rendre plus difficile un dialogue auquel Ramazzotti s'est toujours montré disposé malgré l'absence totale de responsabilité directe de sa part ».