Rome, 27 janvier (LaPresse) – « Le pécheur peut-il gagner le Grand Chelem ? C'est peut-être l'année qu'il faut viser. Avant, quand il y avait Nadal, Paris était un tabou pour tout le monde, il fallait penser aux trois autres tournois et le Grand Chelem était impossible. Maintenant, il n'y a plus de Nadal, il y a de bons joueurs comme Alcaraz et Zverev, mais les autres ne peuvent pas penser à défier Sinner. En gros, à part Alcaraz, je ne vois pas de joueur capable de le battre sur terre battue. Ensuite, sur gazon, il a déjà montré qu'il était très compétitif, il a déjà gagné à New York. Le Grand Chelem est très difficile, seul Djokovic s'en est approché. Avant qu'un jeune joueur ne vienne le déranger, il serait idéal de saisir ce moment où il n'y a pas trop d'adversaires à la hauteur, un ou deux tout au plus ». C'est ainsi que Paolo Bertolucci, l'un des « quatre mousquetaires » de l'équipe qui a donné le premier Davis à l'Italie en 1976, ancien et capitaine de l'équipe nationale, invité de Radio Anch'io Sport sur Rai Radio 1, a commenté le triomphe de Jannik Sinner à l'Open d'Australie. Et sur l'Internazionali d'Italia « pour un joueur italien, Rome est une étape très importante, dans le cœur, elle vient après les Slams. Et puis c'est un tournoi qu'il n'a pas pu jouer l'année dernière, je suis sûr que la date est marquée en rouge sur le calendrier. Ce serait la cerise sur le gâteau ».
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