Rome, 17 août. (LaPresse) – "Le mot 'Olympiade' n'a jamais été prononcé cet été. Ce n'est que lundi, un an après l'or à Paris, que j'ai dit : il faut se concentrer uniquement sur le Mondial, sans oublier qu'il y a un an, nous avons gagné l'or olympique. Point final," déclare Julio Velasco, l'entraîneur de l’équipe féminine de volley-ball, dans une longue interview à la Gazzetta dello Sport, à l'approche du Championnat du monde qui commence le 22 août. Selon Velasco, l'or olympique à Paris est à la fois "un avantage" et "un inconvénient." "C'est un avantage car il y a une prise de conscience, les filles savent qu'elles sont fortes. Ce qui m'inquiétait l'année dernière, c'est que tout s'était bien passé, nous avons laissé très peu de place à nos adversaires. Cette année, nous avons rencontré quelques difficultés, nous avons gagné des matchs où nous n'avons pas bien joué, et cela est très important pour le Mondial. Parce que les filles savent maintenant leurs points faibles, et elles savent comment en sortir." Cependant, "l'obligation de gagner est le fardeau le plus lourd qu'un sportif puisse porter. Dans tous les sports. Nous, le staff, essayons donc de ne pas ajouter des attentes supplémentaires. Les filles n'ont pas besoin qu'on leur dise qu'elles doivent gagner ce Mondial. Nous n'en parlons même pas. Notre philosophie est 'balle après balle, set après set, match après match.' C'est de là que vient le mantra 'ici et maintenant.' Ne pas penser à ce qui s'est déjà passé et ne pas s'inquiéter de ce qui ne s'est pas encore produit. C'est la loi la plus ancienne du monde, je ne l'ai pas inventée. Je l'ai simplement rendue claire," conclut l'entraîneur argentin.

© Copyright LaPresse