Rome, 25 nov. (LaPresse) – Le président de l’AIA, Antonio Zappi, et le Comité national expriment une fois de plus leur plus profond étonnement et leur ferme indignation à propos d’actes de violence totalement inacceptables, le plus grave d’entre eux ayant eu lieu dimanche dernier lors du match de Deuxième Catégorie entre Francica et l’U.S. Girifalco, disputé à Francica (VV). Un jeune arbitre calabrais âgé de seulement dix-sept ans, à qui le président Zappi et le Comité national adressent toute leur solidarité et l’accolade des 33 000 arbitres italiens, a été frappé violemment plusieurs fois au visage par un joueur. Cet épisode s’ajoute à plusieurs autres survenus ces derniers week-ends dans différentes régions italiennes, signes préoccupants d’un climat qui ne peut et ne doit pas être toléré. L’auteur de l’agression, également filmé par des images télévisées, sera poursuivi par l’Association dans toutes les instances compétentes, fédérales et non fédérales. « On espère, » indique un communiqué de l’AIA, « non seulement une réponse disciplinaire adéquate de la part du système sportif, mais aussi – le cas échéant – l’application de l’article 583-quater du Code pénal, modifié par le Gouvernement pour réprimer et contenir des épisodes comme celui-ci. L’AIA transmettra également une signalisation à la Commission fédérale responsable des politiques de protection, compte tenu de la minorité de l’arbitre agressé, élément qui rend l’événement encore plus grave et inacceptable. Nous réaffirmons avec force que l’AIA poursuivra sans relâche sa lutte contre toutes les formes de violence sur les terrains de football. Nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui, par des comportements irresponsables et lâches, tentent de ruiner un patrimoine sportif et social qui appartient à tous. Le football est et doit rester un lieu de respect, d’éducation et de compétition saine. L’Association continuera à travailler avec détermination pour protéger ses membres et défendre les valeurs qui fondent ce sport. »
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